- Les 3 étapes de préparation du dossier expliquées en amont
- La tenue de l’audience de conciliation (à ce stade, les parties peuvent concilier)
- L’échange des conclusions et pièces entre les parties (conformément au calendrier de procédure fixé)
- La tenue de l’audience de jugement (les avocats plaident)
- Le délibéré
- La notification du jugement (point du départ du délai d’appel d’un mois)
Questions fréquentes
Le cabinet dispose d’une solide expérience lui permettant d’assurer une prestation de conseil et une représentation en justice de grande qualité.
La transaction est l’accord intervenue confidentiellement entre les parties.
En théorie, seules les parties et leur avocat ont connaissance du contenu.
La conciliation est l’accord intervenue entre les parties et homologué par le bureau de conciliation via une ordonnance valant procès-verbal de conciliation.
Conciliation et transaction mettent fin à l’instance en cours.
La conciliation permet d’éviter les charges sociales dans la double limite du barème de conciliation (précisé aux articles R1234‑4 et D1235-21) et de deux fois le plafond annuel de sécurité sociale (soit une limite de 81048€ en 2019), en plus d’être exclu du calcul du délai de carence avant la perception des droits chômages.
De même, il est préférable de mandater un avocat dès les premiers signes d’une dégradation des relations (sanction disciplinaire, burn out, conflit caractérisé, évaluation négative avec plan de suivi mis en place etc..) afin d’être conseillé au mieux en amont d’une éventuelle rupture de contrat.
Dans le système Français, l’indépendance du pouvoir judiciaire implique une liberté du juge, notamment de ne pas suivre la jurisprudence préétablie.
Cela permet une certaine flexibilité/originalité mais peut également être source d’insécurité juridique.
En tout état de cause, l’aléa judiciaire est une constante qu’il convient pour l’avocat de maîtriser via un travail minutieux de préparation du dossier, notamment dans la démonstration du préjudice.
Les dommages et intérêts ont une fonction « réparatrice » et non « punitive » ce qui implique la nécessité pour le justiciable de démontrer la réalité et l’ampleur de son préjudice.
Les pièces médicales, recherches d’emploi, l’âge, l’ancienneté, les circonstances de la rupture (vexatoires/brutales notamment) sont des éléments permettant de démontrer l’ampleur du préjudice.
Un plafond (dit barème MACRON précisé à l’article L1235‑3 du Code du travail) a été instauré pour limiter l’indemnisation des salariés et encadrer l’appréciation du juge, mais les juridictions tendent à écarter son application et le salarié peut toujours obtenir plus en démontrant des préjudices distincts.
Comme vu précédemment, la conciliation permet également d’optimiser les gains en évitant charges sociales et délai de carence dans les limites précitées.
Les honoraires sont déterminés en fonction :
- de la difficulté et du montant du litige
- de la capacité financière du client
- de la notoriété de l’avocat
- du temps passé.
Les honoraires ont un double objectif : la couverture des coûts de fonctionnement du cabinet et la rémunération de l’avocat. En outre, ils sont assujettis à la TVA à hauteur de 20 %. L’Ordre des Avocats du Barreau de Paris a estimé ainsi qu’en moyenne, 60% des honoraires perçus servent à financer des charges inhérentes au fonctionnement des cabinets (personnel, loyer, charges sociales, frais de gestion, …).
Les avocats peuvent fixer forfaitairement ou au temps passé leurs honoraires. La rémunération au forfait, plus adaptée à l’égard des particuliers, prend en compte l’ensemble des diligences à accomplir. Elle peut faire l’objet d’un règlement unique ou d’appels de provisions successives, en fonction de l’avancement de la procédure. Enfin, les honoraires peuvent être fixés en fonction du résultat obtenu mais, selon la loi, une partie fixe non négligeable doit obligatoirement être prévue. En effet, il n’est pas permis à l’avocat de n’être rémunéré qu’au résultat.
L’expertise du Cabinet en droit du travail lui permet de proposer des honoraires forfaitaires en la matière. Le forfait est fonction des difficultés attendues du dossier, de l’enjeu du litige et du temps prévisible pour assurer la défense devant un Tribunal.
A titre indicatif, les honoraires HT du Cabinet s’élèvent à partir de :
- Consultation au cabinet : forfait 150 € (gratuite si dossier confié au cabinet);
- Rédaction d’un courrier (contestation ou mise en demeure) : 250 €
- Défense devant le Tribunal d’Instance : 1200€ + honoraires de résultats à convenir
- Défense devant le Conseil de Prud’hommes : 1200€ + honoraires de résultats à convenir
- Défense devant la Cour d’appel, à partir de 1 200 € + honoraires de résultats à convenir + frais de postulation (environ 600€)
Ces montants sont donnés à titre indicatif. Seule l’étude du dossier permettra de déterminer l’honoraire définitif.
En cas de résistance abusive, il convient de transmettre l’original du jugement à un huissier de justice qui pourra saisir les actifs de la partie succombante.
Il convient de mettre en cause les organes de la procédure (Administrateur ou liquidateur) ainsi que l’AGS (avançant les condamnations).
L’avocat est censé auditer tous les arguments juridiques et factuels utiles à votre défense en amont et dans le cadre du contentieux.
Il devra examiner les pièces à sa disposition ainsi que la loi, les accords collectifs (en droit du travail) et surtout la jurisprudence utile.
En plus de ce travail minutieux et inaccessible aux non-professionnels du droit, il devra élaborer une stratégie selon la nature du cas, par exemple en intentant une action pénale en parallèle de l’action civile, en misant sur l’erreur de la partie adverse (notamment en amont d’une action), en choisissant le bon moment pour dévoiler certaines pièces/arguments etc..
En parallèle, il devra toujours rester focus sur le but de son mandat qui est d’obtenir la meilleure solution pour son client (sur le plan juridique, financier, humain) le plus rapidement possible, notamment via un accord (sous forme de transaction ou de préférence conciliation en droit du travail comme évoqué précédemment)